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Even if you're big, don't be useless. [PV: Striker R. Nicholas]

Yoite A. Nidô
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Yoite A. Nidô
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Ven 13 Mar - 14:45

Le chef d’établissement du lycée Izuma m’avait appelé tôt ce matin, avant même que mon réveil ne sonne. Cet enculé voulait me dire que je devais lui ramener la totalité de mes bilans de classes, bulletins, dossiers d’élèves et autres merdes de paperasse qu’il ne m’avait jamaisdemandé auparavant. Et évidemment, pour mon plus grand bonheur, j’en avais trois bonnes caisses bien remplies et bien chiantes à bouger, traînant dans mon appart’ pourrave.

Du coup, je m’étais levé grincheux – plus que d’habitude – et j’avais traîné ma carcasse jusqu’à la salle de bain et évitant le haut de l’entrée ; les japonais étaient tous petits, leurs maisons s’était adaptés, elles-aussi. Et je manquais de fric pour faire la tuyauterie, alors que je me penchais. Après quelques pétarades disgracieuses, la douche s’allumait pour me rafraîchir, j’y restais une demi-heure. Autant être à la bourre les premières heures, je suis déjà assez irréprochable comme ça.

Un déjeuner équilibré s’en suivit, moi toujours à poil en m’exposant littéralement à mes voisins, ou voisines, par delà ma fenêtre. Je ne les avais jamais vu et je n’avais pas franchement envie de leur parler, à part lorsqu’ils viennent me faire chier. Comme l’ancien petit étudiant au dessus de mon appartement qui était venu m’offrir à manger ; tentant de faire de moi son professeur particulier et, accessoirement, son amant. Ca avait marché, mais dans l’autre sens : il a espéré en vain, le p’tit con, avant de déménager.

- ’tain… grognais-je.

Mon frigo restait désespérément vide. Je décidai donc d’aller m’habiller, un costume normal, chemise noir, pantalon noir et cravate rouge, parce que j’suis un fou, et sorti avec pour aide absolument rien et personne de chez moi jusqu’à l’ascendeur au bruit démentiel. J’avais pris des sous pour me payer éventuellement à bouffer en bas, dans une boulangerie, mais quand j’y arrivais, donnant de frénétiquement coup de pieds dans les caissons en cartons, elle était fermée. Evidemment, hein.

Je rageais contre le boss qui m’exploitait avec sa face de chien, là. Il était con et moche, et en plus, il puait de la gueule ; comme sa femme pouvait supporter ça ? Ma finesse pachydermique faisait de moi un animal de foire dans la rue, je n’étais pas franchement délicat avec les boîtes. Les dossiers débordaient presque des couvercles mal fermés, et le trajet, bien que court, commencerait réellement à me les briser.

Au bout de deux minutes, il ne me restait qu’à tourner la rue pour arriver à l’entrée du lycée. En plus d’être trop laborieux pour mon humeur actuelle exécrable, j’avais une flemme incroyable d’aller taffer, et de faire plaisir à l’autre chieur.  A m’demander les trucs au dernier moment, là. Je m’acharnais alors sur le mur en béton, énervé d’aller voir les nazes d’adolescents que j’avais en classe. Mais j’étais prof, je devais me montrer exemplaire ; je devais surtout leur montrer que même si j’étais en retard, j’venais pour eux.

Je fixais les dossiers confinés dans les trois boîtes au sol avec désespoir, quand j’entendis un énorme son assourdissant, voir métallique, de l’autre côté de la petite rue. Surpris, je me retournais pour voir un… monstre ? se tenir la tête entre deux énormes mains. Il avait des cheveux indisciplinés cascadant dans son dos et il venait, en fait, de se prendre un truc dans la tronche. D’un coup d’un seul, je me tenais les côtes, en m’empêchant de rigoler trop fort, vainement, tapant vivement du pied sur le trottoir, hilare de la situation cocasse. J’en avais les larmes aux yeux.

- Bouhaha, j’ai putain d’mal au bide ! Hahahahaha !

Je m'étouffais de rire, là.


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Ven 13 Mar - 15:41

Even if you're big, don't be useless. [PV: Striker R. Nicholas] Sans_t21

«Sometimes, I wonder why's there people weirder than me.»



C'était probablement la pire journée du mois. Déjà que son boss l'avait forcé à faire de l'overtime, il devait quand même rentrer tôt au boulot. C'était une sorte de mauvaise blague, sûrement le karma qui voulait le punir pour son passer. Encore. C'était la tête dans ses oreillers que l'armoire à glace daignait enfin ouvrir les yeux. Le soleil qui passait par ses rideaux bleus lui massacrait la rétine. Faudrait qu'il pense à les changer, d'ailleurs. Avec un ultime effort, il souleva ce tas de muscles qu'était son corps, le drap qui se redressait faisant rouler plusieurs boules de poils qui semblaient toutes s'en branler. Il ne faisait même plus le décompte du nombre de chats qui dormaient dans son lit, faute de tous les avoirs ramassés dehors.

Ramassant un sac à puce aux couleurs calico, il le balança plus loin sur les oreillers pour se faire un chemin, descendant du matelas. S'étirant du haut de son 207 centimètres, il poussa un grondement animal avant de se traîner lamentablement les pieds vers les chiottes pour y faire un brin de toilette. Brin de toilette qui n'était pas des plus aisés, au vue de sa dégaine et de son corps qui avait souffert par le passé. Ce fut en vain qu'il tenta de dompter sa broussailleuse tignasse, avant d'abandonna ce combat perdu en avance. C'était sûrement sa préoccupation première le matin, cette bedhead dont il ne pouvait se défaire.

Traversant sa petite maison en caleçon, ce fut en étant excessivement bruyant que l'armoire à glace s'était fait un milkshake, mâchonnant un peu la paille qui émergeait de son verre alors qu'il posait son cul à table, fixant le piaf qui se tenait sur le dossier de la chaise, l'autre côté. Saleté de corbeau. Depuis qu'il l'avait ramassé, bébé, cet oiseau de malheur s'amusait à larguer ses plumes sur sa table. Reposant son verre vide, il se leva en envoyant son journal glisser sur la table vernie. Matinée à la con. Qui plus est, il ne pouvait rien y faire pour ses cernes atrocement noir.

Marchant à grands pas dans sa chambre, il se dirigea vers sa commode, enjambant le chiot qui somnolait paisiblement sur son coussin. Pantalon sobre repassé, chemise à manches courtes bleues et chaussures cirés furent de mise. Son accoutrement favoris, décidément. Enfilant ses fins gants noirs, il repassa son chemin vers la cuisine, traversant jusqu'à l'entrée. Ramassant son porte-feuille sur la petite table en bois sombre, il le glissa dans sa poche arrière et ouvrit la porte, marquant une pause alors qu'il avait à peine sorti un pied. Penchant son immense stature vers l'arrière, ses doigts rencontrèrent l'unique accessoire dont il ne se séparait jamais. Après tout, il l'aimait bien de toute façons. Posant le faux masque contre sa mâchoire, couvrant une bonne partie de l'atrocité qu'était devenu son visage, l'homme fit claquer les deux sangles contre l'arrière de son crâne, avant de les glisser sous sa tignasse couleur nuit.

Ce fut d'un pas las qu'il traversa son minuscule terrain pour déboucher sur la rue, jetant un oeil à droite et à gauche. Parfois son cerveau semblait avoir un temps de latence avant de se remémorer vers où il devait aller. Enfonçant ses mains dans ses poches, il bailla, entamant sa marche quotidienne qui le mènerait au boulot. Pour une fois au moins, il essaierait de ne pas trop se perdre dans sa tête. La journée d'avant, lorsqu'il était revenu sur terre, il s'était retrouvé perdu au beau milieu d'un chantier de construction, à se faire engueuler par un des ouvriers téméraires. Et bien sûr, c'était dans la lune qu'il avait finalement abouti en retard au boulot, sans compter le fait qu'il avait complètement niquer une clôture en bois au passage parsqu'il avait passé dedans. Décidément, les Japonais ne savaient pas faire de construction solide ou quoi ?

Poursuivant son chemin sur le trottoir, il avait le nez lever vers le ciel bleuté. Encore une fois, il était parti un peu trop loin dans sa tête. Mais pour une fois au moins, il ne semblait pas être partis sur le mauvais chemin. Il pourrait peut-être, pour la première fois, se rendre au travail sans encombre ? Enfin, c'était faux. Fallait bien que ça arrive. Ouai, ce truc qu'il avait pas vu, le projectile noir et blanc qui semblait visé sa boîte crânienne. Il ne l'avait remarqué que lorsque celui-ci toucha sa cible. Ne s'y attendant pas, son corps entier bascula sous l'impact. Pas que ça faisait mal de toute façons, le ballon de foot était à moitié dégonfler. Ce qui l'avait un peu sonné par contre c'était la pancarte que sa tempe avait voulu rencontrer. Le vibrement du fer lui résonnait dans la cervelle. Posant ses larges mains sur son crâne, dans un but vain de faire cesser l'étourdissement passager, il fronça les sourcils avant de daigner tourner la tête, observant la cause de sa souffrance. La tempe restait le seul endroit sensible de son crâne, autrement il n'aurait pas relevé la moindre réaction.

À peine écartait-il ses mains qu'un rire lui parvint, fixant l'homme qui se foutait de sa gueule l'autre côté de la rue. Avec un soupire, le colosse se pencha, ramassant le ballon dans le but de le retourner à l'envoyeur de la même façon. Ou tout du moins, c'était ce à quoi il avait pensé. Levant les yeux, son regard croisa celui d'une bande d'adolescents qui se tenaient à la porte de l'école, ceux-ci le dévisageant. Agacer, l'homme traversa la rue sans même prendre le temps de regarder, débouchant devant l'autre qui semblait se taper le fou rire de sa vie. Lui jetant un bref regard, il tourna les talons, continuant son chemin vers les plus jeunes pour leur tendre le ballon. Objet que le plus téméraire s'empressa de prendre avant de déguerpir en courant avec les autres, le traitant de monstre. Et puis quoi encore ? Les morveux de nos jours avaient aucun respect pour leur aînés !



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Yoite A. Nidô
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Yoite A. Nidô
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Ven 13 Mar - 16:55

Han, j’étais ni discret, ni subtil au final ; mais je m’en contre fichais bien. Mon corps était, lui, parcouru de spasmes dût au rire que j’essayais tant bien que mal, plus mal, quand même, de contenir. Lorsque je me calmais enfin après avoir littéralement défoncé le trottoir en y donnant des coups de talons frénétique (à la Panpan de Bambi), je pu noter que le type dont je me fichais depuis tout à l’heure était en face de moi.

Je lâchais mon ventre en reprenant pour souffle, et entrepris de pousser une nouvelle fois les caisses en quelques coups de pieds. Au bout, prêt du portail, il y avait une bande de jeunes, trois lycéens exactement, qui dévisageait l’espèce de mastodonte qui avait leur ballon fermement tenu dans sa paume. Je vois l’genre. Un ricanement non contenu m’échappa.

Les garçons partirent en courant dans l’enceinte de l’établissement en hurlant au monstre sitôt avoir récupérer le ballon de foot. Je les connaissais, ces petits délinquants, plus que  je ne devrais. Ils s’étaient embarqués, malgré eux comme la plupart du temps, dans de viles histoires de drogue et de yakuzas ; si je n’avais pas été là à ce moment, l’un d’eux aurait probablement un doigt en moins. Et c’était aussi pour ça que j’avais voulu être prof, pouvoir aider les étudiants qui tombaient dans ce cercle vicieux de la mafia japonais.

Blasé de devoir porter le tout jusqu’en haut du bâtiment, je jetais un coup d’œil au géant devant le grillage. Evidemment, la salle des profs était bien loin et bien au dernier étage, sans ascenseur, lycée de pauvres oblige. Et j’avais vraiment la flemme de les porter. Une main dans la poche et un sourire visé au visage, je me rapprochais du gars qui en imposait quand même vachement.

- S’lut mec. Tu m’aides ? J’ai trois caisses à monter au lycée et j’suis pas assez costaud pour les prendre ensemble.

Après tout, c’était vrai. Enfin… Pas que je n’étais pas assez costaud, en réalité, c’était plutôt une question d’équilibre. Les trois cartons empilés, c’était visibilité zéro et j’étais sur de me  manger le sol à cent vingt pour cent. Autant dire que c’était la grosse merde, notamment devant des élèves, mes élèves, mes p’tits cons. Je n’avais pas l’envie ni de m’afficher, ni me faire charrier, c’était plutôt l’inverse, la plupart du temps.

Sans préavis, j’attrapais le bras du titan pour le tirer vers les caisses, qui étaient à seulement quelques pas de là. Moi, je lui forçais la main ? Absolument pas. Puis, je m’arrêtais devant pour lui sourire en attrapant un paquet et le lui fourrant dans les bras. De toutes façons, il n’allait quand même pas laisser un pauvre jeune homme en détresse. Et oui, trente deux ans, c’était jeune, ok ?

- Allez, faut passer l’portail, ça t’prendra qu’un quart d’heure.

Bon, ça prendrait aussi surement plus d’un quart d’heure, mais on était pas à ça près. Je pris une seconde boîte que j’empilais dans ses bras sur la première et porta moi-même la dernière. Pas qu’il pense que je le traitais comme une bonniche non plus, fallait pas abuser.


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Mar 24 Mar - 18:16

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«Sometimes, I wonder why's there people weirder than me.»



C'était le désespoir le plus complet. Même les autres adolescents qu'il croisait dans la rue avait plus de respect pour son apparence que les imbéciles de punk qui venait de s'enfuir à grandes enjambées comme des poules mouillées. Poussant un soupire, l'armoire à glace tourna son regard fatigué vers l'autre qui se tapait des fous rires depuis tout à l'heure. Il était déranger au niveau du bocal à poisson rouge ? Bah. Pas que tous les japonais étaient forcément normaux. Aussi bien ne pas s'en occuper et poursuivre son chemin, sinon il serait -probablement une fois de plus- en retard. Chose qu'il ne voulait pas faire, car malgré son air effrayant, son patron, lui, n'hésitait certainement pas à le réprimander comme si c'était qu'un gosse de quinze ans qui venait de faire une grosse boulette.

Tournant les talons, il n'eu cependant pas l'occasion de faire un pas. Cet énergumène s'approchait pour s'adresser à lui. Pour de l'aide, sérieusement ? C'était que trois caisses, pas comme si c'était la fin du monde. Il semblait avoir fait un bon bout de chemin en plus avec, il avait qu'à demander aux élèves s'il avait besoin d'aide. Surtout que ça avait pas l'air lourd des masses quoi. C'était un faible, décidément. Puis bon, qu'il le veuille ou pas, fallait bien qu'il se casse pour pas se ramasser à faire de l'overtime encore. À peine ouvrait-il la bouche sous son masque qu'il n'eu pas le temps de rétorquer. Ce fut tirer de force qu'il soupira. Mais il était vraiment persistant, celui-là.

Tant qu'à être forcer, il allait pas l'faire à moitié. C'était pas comme si c'était la première fois qu'il servait qu'à porter des trucs depuis qu'il était arriver au Japon. À chaque fois il se ramassait en retour pour la même putain de raison. À tous les coups. S'il avait su que sa taille et sa musculature n'aurait que ça de bien...

Manquant échapper les boîtes que l'autre tronche de con lui avait fourrer de force dans les mains, il recula de deux pas pour trouver un équilibre parfait. Il savait même pas les empilées correctement ou quoi ? D'un coup d'épaule, il centra la deuxième boîte avant de les posées sur un seul bras. Tendant l'autre, il écrasa sa main sous la caisse que le prof' portait pour la lui arracher des mains, la posant sur les deux autres qu'il avait déjà. S'il se plaignait pour trois boîtes, alors aussi bien toutes les lui refilées.

Comment il était con après. Il se décourageait tout seul à tout les coups. Fallait toujours qu'il cède aux demandes des autres. Si si, même ceux comme lui qui lui forçait la main contre son gré. Posant son regard blasé sur lui, il n'attendit même pas un mot de sa part, enfonçant sa main libre dans sa poche alors qu'il s'éloignait lentement vers le portail, les boîtes en équilibre et bien calées contre son biceps. Même si après réflexion il se contenta de les soutenir dans sa main avec un équilibre surprenant. Les tenir plus hautes que sa tête était une mauvaise idée, comme les cadres de portes au Japon étaient... Petits. Déjà qu'il devait se pencher de quelques centimètres à tous les coups. Saleté de pays de nains.

S'arrêtant net après avoir passer le portail, il dévisageant les adolescents à droite et à gauche qui lui retournait le même regard. C'était comme poser un pied en terrain ennemi soudainement. C'était un monde dans lequel il n'avait jamais mis le pied de toute sa vie. L'école. Quel endroit atroce. Surtout que c'était là que se cachait la majorité de la vermine qui l'insultait à chaque fois qu'ils se croisaient.

Quel endroit à la con.



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Yoite A. Nidô
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Lun 6 Avr - 12:52

La tête qu'il tirait était juste hilarante, une vraie torture de me retenir de comme ça. Une grimace ennuyé lui peignait la figure, dérivant sur de la gêne lorsque je lui avais expressément posé les cartons dans les bras. Quelques élèves commençaient, malheureusement, déjà à affluer et semblaient curieux de la bête géante qui m'accompagnait ; alors que nous n'avions même pas encore franchi le portail. Moi, heureux pour un peu, je souriais comme un fou, ce type avait égayé ce début de journée de merde.

Il tituba sous le poids alors que je haussais un sourcil pour l'attendre. Il n'arrivait pas à soulever ça? Je veux dire, il avait des muscles à s'en faire péter ; il suffisait qu'il me prenne dans ses bras pour me briser comme si je n'étais qu'une allumette, alors des pauvres boîtes? J'avais peut être parié sur le mauvais cheval... Quoi que. Apparemment non, car le grand gaillard donna à un coup d'épaule pour replacer le tout correctement avant d'attraper de sa forte paume la dernière caisse que j'avais dans les bras.

Serviable, le monstre.

- 'rci, Kyojin-chan ! dis-je dans un sourire goguenard.

Je m'approchais de lui en lui tapotant le bras, écrasant la clope que j'avais à la bouche sur le sol avant de rentrer. Je louchais sur lui, reculant un peu la tête. Mm... Dix sur dix pour le cul. Un petit bijou. Après, est-ce que je saurais le chevaucher sans qu'il ne m'écrase sous lui? Excellente question. Il était étrange après tout, avec un masque à gaz sur la gueule et, apparemment, brûlé à certains endroits, d'après ce que je pouvais voir.

Mon nouvel ami s'arrêta pourtant à peine eut-il franchi les barrière. Je le regardais, perplexe ; il y avait un soucis et je pensais le comprendre. Il n'était tout simplement pas à l'aise devant tant de monde le dévisageant. Il devrait probablement avoir l'habitude, mais ce n'est pas forcément agréable, il faut le reconnaître. Soupirant, je revins sur mes pas, le prenant doucement par le bras en lui souriant.

- T'inquiètes, f'pas gaffe à eux, répliquais-je. C'sont des gosses.

Et je le tirais doucement. Nous avions une grande allée à traverser, un chemin de terre assez long avant d'entrer dans le bâtiment, relativement moche, pour se l'avouer, d'un blanc cassé neutre et d'un forme qui se voulait moderne, soit carré, mode bloc de béton minecraft. Je soupirais à nouveau, ne prétant pas attention aux lycéens, sauf lorsque ceux-ci me dirent "bonjour". Comme cette mignonne jeune fille de ma classe, Hanako Shunsei-san, du genre à l'écoute avec de petite tresses. Elle vint d'ailleurs m'adresser la parole.

- Nidô-sensei, dit-elle en souriant comme une fleur, malgré la peur que lui inspirait Kyojin-chan qui se lisait dans ses yeux. Monsieur le proviseur vous attend pour la pause de midi, il m'en a informé tout à l'heure.
- 'rci ma p'tite Shunsei-san, répondis-je en lui tapotant le crâne avant qu'elle ne parte.

Puis, je repris ma route avec, à mes côtés, l'homme qui attirait donc tant l'attention.


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