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la paresse est un vilain défaut [Ashe]

Anonymous




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Mer 3 Juin - 8:32
la paresse est un vilain défaut

Décidément les choses ne semblaient plus vouloir s'arranger entre moi et ma patronne. Plus les jours passaient, plus je me demandais si je risquais de perdre mon travail : et je prie Dieu pour que ça n'arrive pas. C'est avec ça que je vivais et rien d'autre. Cependant, ça faisait déjà quelques mois qu'elle m'agaçait. C'est comme si elle attendait le moindre détail futile pour ensuite me taper sur les doigts. Il semblerait que j'arrive en retard, il semblerait aussi que les clients se plaignent de mon comportement, et enfin il semblerait que je sois très tête en l'air. Je ne comprends pas. Je n'y crois tout simplement pas. La plupart de la clientèle était des fidèles.... Je n'étais pas non plus dans une période difficile et j'étais concentré - bien que de temps en temps, il m'arrive effectivement d'être un peu maladroit - alors je deviens paranoïaque. Ça ne sent pas bon pour moi. Je soupçonne même mes collèges d'être langue de vipère. Je n'aime définitivement pas ça. Je soupire bruyamment avant de terminer ma canette de coca, la jetant par la suite à la poubelle. Ma seule préoccupation était ce problème. Je ne comprenais pas ce qu'on me reprochait. Peut-être étais-je trop têtu, naïf ? A un point que je ne voyais pas le plus flagrant... Mais honnêtement, j'avais beau réfléchir je ne trouvais pas. Bon tant pis, je n'allais pas gâcher mon après-midi libre avec ces réflexions, de toute manière je mènerai mon enquête personnelle. Là, ce que j'avais envie de faire en cet instant c'était me défouler. Oh pas sur quelqu'un ou sur quelque chose, mais plutôt parler, courir, ce genre de chose. Il faisait extrêmement chaud et beau dehors : ça serait idiot de rester toute la journée enfermé. Voilà pourquoi je pensais à une personne à ce moment précis. Croyez-moi, va falloir ramer pour le convaincre de me rejoindre. Et, comme je savais pertinemment que par téléphone je n'avais aucune chance, j'allais donc me rendre naturellement chez lui. Il avait plutôt intérêt à dire oui, s'il ne voulait pas supporter ma lourdeur haha ! J'enfile donc rapidement un marcel, un jogging, des basket, récupère une bouteille d'eau et quitte enfin mon appartement. [...]

J'étais enfin devant sa porte et je savais d'avance que ça n'allait pas être tâche facile. Enfin, l'un comme l'autre d'ailleurs. Ashe était très fainéant, nonchalant, alors en plus sous cette chaleur c'était lui demander la mer à boire. Et de l'autre côté il y avait moi, Kosuke, celui qui quand il voulait quelque chose, il l'avait. C'est un bon challenge. Il est vrai que j'aurais très bien pu demander à quelqu'un d'autre, mais je voulais que ce soit lui. Non seulement parce que j'étais d'humeur taquine, mais parce que j'ai toujours préféré sa présence qui avait le don de naturellement m'apaiser. Ashe est simple, et c'est sans doute ce que je préfère - étonnement - le plus chez lui. Alors je toque. Pas de réponse. Une deuxième fois ? Non plus. Sans gêne, je finis par ouvrir et entre sans qu'il m'ait donné la permission. A peine étais-je à l'entrée que je sentais d'ici les odeurs de cigarettes. J'avais beau être un fumeur et en allumer chez moi, ça sentait tout de même moins... fort. Je continue donc la marche et c'est - comme d'habitude - l'enfer que je redécouvre. Ashe. mon. dieu. ce. bordel. Comment tu fais pour vivre et t'y retrouver là-dedans ?! Quand est-ce que tu te bouges le fion ? Regardez moi ces bières, ces mégots qui traînent... on dirait un petit QG glauque d'un mini gang. Non, venir ici n'était pas spécialement un plaisir... Je n'étais pas maniaque, mais j'étais loin d'être à... son niveau. C'est Ashe quoi.

Je m'avance, le cherche, et observe la cuisine : la vaisselle... je plains son ou sa futur compagne, honnêtement. Il mériterait des coups de bâtons pour se laisser autant aller. Je finis par savoir où il était. De toute manière la porte d'entrée était ouverte, alors à moins qu'il soit assez fou pour sortir sans fermer... Je pénètre donc finalement dans son petit coin de chambre : j'avais vu juste. Tranquillement, je m'avance, et une fois proche du lit je croise les bras. On aurait dit un père qui allait gronder son fils pour une bêtise.

- Alors laisse moi deviner : tu as entendu quelqu'un toqué mais te lever te demande tellement d'efforts que tu t'es finalement résigné ? Aller, arrête de faire semblant de dormir là ! J'ai compris ton petit manège, imbécile. Tu as reconnu mes pas et tu t'es faufilé dans ton lit parce que tu sais très bien ce que le Kosuke allait te demander, n'est-ce pas ? Pas de chance, il s'avère que je suis bien plus intelligent que toi.

Je tape du pied, et décide d'aller tirer les rideaux pour que la chambre soit nettement plus lumineuse - et que les rayons puissent bien taper sur son visage - je saute ensuite sur son lit et lui retire brusquement la couverture.

- Aller debout, la loque. Tu as trois secondes. Bon quatre, mais parce que c'est toi.
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Anonymous




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Dim 7 Juin - 15:18
Son appartement, puant, chaotique, se baignait dans quelques relents de renfermé que la température caniculaire avait aggravé. Senteur fétide fermentée par la chaleur, le tout dans une semi-obscurité qui  laissait entrevoir le massacre et l’horreur qu’un SEUL homme fût capable de créer. Ashe était un artiste, de ces artistes incompris, vouant une adoration à la paresse et à la négligence : son foyer n’était que le tableau qui dépeignait sa nonchalance poussée à l’extrême. Mégots, cannettes, et autre débris s’entassaient depuis le début de l’été. Et il n’était qu’un débris humain parfaitement fondu dans le décor, couché ainsi sur son lit. Peut-être même qu’il était mort, et si c’était bien le cas, cacher l’odeur de putréfaction par un trop plein de désœuvrement relevait du génie.

Mais ce cadavre respirait encore, et ce depuis hier minuit.

Ne vous fourvoyez-pas, Ashe se complait dans cette vie, rythmée par les bruissements de pas des cafards et émanations abjectes à en faire vomir les cœurs les plus accrochés. Ashe a l’habitude, de se noyer dans ses propres déchets. Son appartement aurait inspiré les créateurs de jeux vidéo post-apocalyptiques, dit-on. Il aurait pu faire un parfait mort vivant.

Un teint cadavérique, une ossature saillante, et un corps économisant chaque parcelle de gras pour l’offrir à un cerveau en ébullition : Il méditait. Dame nature lui rappelait à l’ordre, de temps à autres. Pas toujours, car elle se disputait ce corps indolent avec Morphée. Et Ashe était cruellement déchiré entre son envie compulsif de dormir et celui de se lever pour aller pisser : une vraie torture psychologique. Il aurait pu prendre un peu d’avance sur son âge, acheter ces couches adaptés aux personnes âgés, placer le frigo juste à coté de son lit, et finir ses jours comme un légume, allongé, heureux, et même épanoui. Il pourrait même pisser, là. Sur le matelas. Ashe ne rêvait pas d’une belle maison, d’amour, d’eau fraiche et de l’air pur. Ashe enviait les cadavres, les comateux, et les papys. Particulièrement les papys. Ces gens ingrats envers leurs sorts qui leur offraient la dispense divine.  Ces gens pour qui on avait que compassion et empathie lorsqu’ils chiaient sur leurs draps. Ashe aurait bien voulu être comme ça.

Non. Pas chier sur les draps.

Quoi que…


Coup d’œil sur l’horloge : 14h23. Ohh, déjà ? Dehors, il fait beau, il fait chaud. Un jour idéal pour dormir et… Oh. Un Kosuke est apparu.

- Alors laisse moi deviner : tu as entendu quelqu'un toqué mais te lever te demande tellement d'efforts que tu t'es finalement résigné ?

Se lever ne lui était même pas venu à l’esprit.

- Aller, arrête de faire semblant de dormir là ! J'ai compris ton petit manège, imbécile. Tu as reconnu mes pas et tu t'es faufilé dans ton lit parce que tu sais très bien ce que le Kosuke allait te demander, n'est-ce pas ? Pas de chance, il s'avère que je suis bien plus intelligent que toi.

- Hmhmn comment t’as fait pour traverser le salon … ? Je croyais l'avoir barricadé...

Il est fâché, le Kosuke. Voilà qu’il tape du pied, tente quelques mesures vaines pour réveiller ce débris vivant. La lumière agresse ses pupilles, son drap le quitte brusquement. État de larve tant aimé : adieu. Il se lève en maugréant, puis fait l’état des lieux. Il y a un intrus bien trop propre sur son lit, le soleil lui brûle son épiderme que trop laiteux, et il réalise à quel point son appartement est bordélique. Autant le dernier point ne le choque pas plus que ça, autant cette chose qui s’agite auprès de lui…

Bref moment de contemplation.

- Meeeec…. Tu me fais peur quand t’as cette tenue… On dirait que tu vas faire du… Sport.

Il espérait avec une naïveté particulièrement touchante que ce jogging n’était là que pour servir de pyjama.  C’était le moment de trouver une sortie de secours à cette demande trop dépensière en énergie. Il fallait être inventif et persuasif. Ses yeux s’attardèrent un moment sur le chaos qui les entourait.

- Putain, ça pue. Kosuke, qu’est que t’as encore fait ? Ça entre et ça fout le bazar en plus. Dire que c’était tout propre ! T’es une vilaine… Vilaine petite fille. Pas de sortie, c’est ta punition. Allez, mon pieu c’est pas le Club Med, range-moi toussah.

Il reprend son drap, prêt à se rendormir.

- Et tu nettoies bien, sinon privé de brushing.
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Anonymous




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Ven 12 Juin - 6:59
Oh, l'avais-je réveillé ? Ou faisait-il réellement semblant ? Dans tous les cas, il était hors de question que je fasse demi-tour et seul en plus de ça. Non, je devais motiver Ashe. Il était temps pour lui de quitter ses mauvaises habitudes qui le mèneraient à sa perte : se rendait-il compte de sa situation ? Il était peut-être heureux de vivre dans son monde mais je pense que lui faire découvrir ce qu'il déteste serait pas mal. D'autant plus que je n'avais toujours pas réussi à le faire courir une seule fois et pourtant, dieu sait que nous nous connaissons depuis deux ans. Néanmoins, la larve finit par se lever malgré tout, un sourire de satisfaction se dévoile sur mes lèvres. C'était déjà bien : le premier pas. Je finis par m'asseoir sur son lit tandis qu'il me dévisageait. Ah, on dirait que l'information met du temps à lui monter là-dedans. En même temps, vu son manque de productivité, ça ne m'étonnerait même pas s'il aurait compris deux voir trois heures après. Ah tiens, on dirait qu'il vient de remarquer ma tenue.

Mais dis donc, le fait de s'être levé lui aurait remis la chose qui lui sert de cerveau en marche ou quoi ? Wow, in-cro-yable. Encore du jamais vu ! J'éclate de rire en réponse, lui démontrant - hélas pour lui - une affirmation. Le pauvre qu'il essayait de se rassurer, je venais d'écraser son brin d'espoir. Alors que j'attendais d'une autre réaction de sa part, je le voyais observer sa propre pièce. Qu'allait-il faire ? Avait-il compris qu'il serait inutile de refuser et donc, cherchait-il ses sûr-vêtement ? La bonne blague. Je n'y croyais pas une seule seconde. Je connaissais beaucoup trop Ashe pour qu'il accepte si vite. Enfin, pour qu'il accepte tout court. D'ailleurs, la lumière sur cette chambre ne faisait que souligner à quel point c'était un vrai bordel. Heureusement que je n'étais pas sa mère et qu'il ne vivait plus avec elle : sinon comment le punir pour manque de rangement ? Interdiction de sortir ? Reste dans ta chambre ? Les punitions n'auraient été que bonheur pour lui.

- Putain, ça pue. Kosuke, qu’est que t’as encore fait ? Ça entre et ça fout le bazar en plus. Dire que c’était tout propre ! T’es une vilaine… Vilaine petite fille. Pas de sortie, c’est ta punition. Allez, mon pieu c’est pas le Club Med, range-moi toussah. Et tu nettoies bien, sinon privé de brushing.

J'arque un sourcil, ce n'était pas bon signe du tout. PARDON ? Quel têtu : il ne refusait même pas, mais osait rejeter la faute sur moi ironiquement pour avoir la paix. Oh, tu le penses vraiment ? Oh non, voilà qu'il s'apprêtait à se rendormir alors qu'il s'était levé. Je n'abandonnerais pas, l'échec, je ne connaissais pas - bon euh, si on ne parlait pas de ma scolarité pas spécialement rayonnante -  alors, je décide de prendre ses mots aux sérieux pour le surprendre. Sans ne rien dire, je me retire du lit et récupère un peu tous les vêtements éparpillés pour les ranger correctement pendant plusieurs minutes. J'allais le laisser croire, le laisser se rendormir petit à petit juste pour le dégoûter encore plus par la suite. C'était oui, mal, mais je trouvais ça particulièrement drôle de me montrer aussi chiant que lui. Je jubilais d'avance. J'enlève ensuite les débris inutiles pour les jeter à la poubelle et toutes choses dérangeantes qui traînaient au sol. Ce n'était certes, pas totalement propre mais c'était déjà nettement plus agréable. Pour terminer, je m'en vais en cuisine pour mettre un verre d'eau avant de retourner auprès du lit et, sans hésitation je le lui balance le liquide sur la figure.

- ALORS, ça te réveille bien comme ça papy ? Oh pardon, comme la température de cette chambre est à en mourir, je me suis dit que ça te ferait du bien de te rafraîchir. Enfin, comme ça tu pourras voir que la petite fille t'a gentiment écouté et a rangé pas mal de chose alors QU'ELLE ne vit absolument PAS ici. Oulala, quels efforts qu'elle a fait ! Ce qu'elle aimerait que pépé le fasse aussi. finis-je en toussant. Il ne va quand même pas l'abandonner alors qu'elle s'est donnée autant de mal ?! Aller, regarde comment elle est gentille, elle va même te chercher ton jogging.

Et je m'exécute. Rentrer dans son jeu était marrant. Même si pour être honnête, je lui aurais en temps normal, donné un bon coup de pied au derrière pour avoir osé me dire de ranger sa porcherie. Après deux minutes de recherche, je finis par trouver quelque chose... ressemblant à ce que je recherchais, je le lui jette sur son lit.

- Debout l'ours en hibernation, ne me force pas à te traîner parce que je peux t'assurer que je ne sortirais pas d'ici tant que je n'aurai pas un oui. Si tu continues comme ça, je vais en profiter pour te voler tes paquets de cigarettes et crois moi, j'en ferai très bonne usage. Je m'impatiente terriblement et décide finalement de vraiment m'y prendre par la force. Je pose alors mes deux mains sur ses chevilles, et le tire brusquement pour le traîner hors du lit. Pardon, mais tu ne m'as pas laissé le choix, hein. Sérieusement Ashe, viens avec moi dehors juste une heure. J'aurais pu demander à n'importe qui mais je t'ai choisi, ça ne te fait pas plaisir ? Regarde, je suis tout prêt, je me suis déplacé, et tu vas dire non à l'homme le plus cool de la terre ? Ts.

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