I AM ISHIMARU MATSUDA
« Nous choisissons tous qui nous voulons être, et nous le devenons, dans la beauté ou la laideur. »
| ✘ Name; Matsuda ✘ First Name; Ishimaru✘ Age; 19✘ Sexuality; Homo✘ Preference; SekeBehind the computer; ✘ Name; Chloé✘ Surname ?; Appelez moi comme bon vous semble !✘ Age; 15✘ Gurl or dude ?; Gurl j'crois✘ Presence; 8/10✘ Anything else ?; j'aime la musique, surtout quand ça crie.✘ Personnage sur l'avatar; Toshiro Hitsugaya // Bleach✘ Code;
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History
Ishimaru est un jeune japonais issu d’une famille plutôt aisée. En effet, celui-ci mène une vie de petit bourgeois depuis sa naissance. Il n’a jamais été en manque de quoique ce soit ; si ce n'est que de tendresse. En effet, les parents d’Ishimaru étaient très stricts : des règles bien claires imposées à la maison. Ils avaient aussi la particularité d’être très distants, leurs relations ne reposait pas sur l’amour et ils ne s’échangeaient jamais quelconques signes d’affection.
Ce n’est pas qu’ils ne l’aimaient pas, c’était tout simplement comme ça.
Pendant qu'Ishimaru grandissait, leur fermeté ne faisait qu’envenimer les rapports entre les parents et leur fils ; Celui-ci était une vraie teigne, et peu importe les punitions infligées, Ishimaru faisait toujours ce qu’il voulait. Dépassés, lorsque la petite famille s’échangeaient quelques mots, ce n’étaient que des reproches qui fusaient à tout va. Ishimaru a donc commencé à traîner plus dehors que chez lui, évitant tout contact avec ses parents. Le jeune garçon se fichait de ce manque d’amour, enfin, il aimait prétendre qu’il s’en fichait. Parce qu’au fond de lui, il y avait ce regret, ce regret qui le rongeait de l’intérieur et qu’il essayait chaque jours d’oublier :
Le regret de ne pas avoir été un meilleur fils.Cependant, cette haine, son égoïsme, cette carapace qu’il s’est créée n’aurait jamais vu le jour sans ce manque d’amour qu’il a du endurer dès son plus jeune âge ; avec un peu plus d’affection, il ne serait jamais devenu ce gamin renfermé sur lui-même qu’il est aujourd’hui.
À l’âge de 15 ans et demi, Ishimaru est inscrit dans une nouvelle école privée payée par ses parents où il va y passer ses années lycée ; disons que les règles sont claires là-bas ; aucun dérapement n’est toléré ; de la tenue au comportement tout est contrôlé. Ishimaru risquait déjà le renvoi définitif suite à ses nombreuses absences consécutives, il a donc été forcé d’y aller. Ses parents voulaient que leurs fils ait un bel avenir, avec un métier très haut placé, c’est pourquoi les études étaient quelque chose de très important pour eux. Mais Ishimaru ne le voyait pas de cette oeil ; travailler lui semblait presque inconcevable. Cependant, il fit forcé de retourner en cours malgré lui.
"- Bonjour madame Matsuda. Je me permets de vous appeler aujourd’hui pour vous informer du comportement inadmissible de votre fils ; en effet celui-ci se serait battu avec un de ses camarades durant le cours de son professeur de mathématiques, Mme Kitahara. Un tel comportement n’est en aucun cas toléré dans notre établissement, de plus il me semble qu'Ishimaru a déjà eu plusieurs avertissements ; j’ai le regret de vous annoncer que dès lundi matin, il sera exclu définitivement de notre école."L’adolescent attendait patiemment dans le bureau de directeur, l’air insignifiant comme si rien ne se passait ; aucune trace de culpabilité ne trahissait l’expression glacée de son visage. Alors que le directeur revint vers lui, celui-ci lui tendit le téléphone lui revendiquant que c’était sa mère au bout du fil et qu’elle souhaitait avoir une conversation avec lui. Pendant tout l’appel, mme Matsuda, déçue et désespérée, presque en pleurs si l’on en jugeait à l’intonation de sa voix, n’avait pas cessé de le réprimander, lui rappelant qu’il n’était pas le fils qu’il aurait du être. La conversation se finit par une phrase, une simple phrase que Ishimaru n’a jamais pu oublier :
« J’aurais souhaité que tu ne soit pas mon fils. »Depuis, le brun a arrêté les études et vit dans un appartement, payé par ses parents. Sa vie se résume à traîner dans la rue et le soir, faire le tour des bars, accompagné d’amis ou de simples connaissances, parfois seul. Et pour combler son manque de présence, il avait l’habitude de ramener plusieurs hommes dans ses draps, presque tous les soirs. C’était les seuls instants où Ishimaru se sentait important, utile pour quelqu’un bien que ce ne soit que pour quelques minutes.
Un soir
comme les autres, il ramena un jeune homme
comme les autres dans son lit. C’était une baise,
comme les autres. Mais le lendemain matin, en ouvrant les yeux, il croisa le regard de son camarade de nuit ;
et il n’y vit que de la pitié. Avant qu’il ne puisse dire quelque chose,
Tadashi déposa quelques billets sur la table de nuit sur ces mots :
"Les putes, on les paye."Et il quitta la chambre, laissant Ishimaru seul, avec ses larmes ; Ils n'avaient partagé que des mots, des mots un simple verre et une nuit. Mais ce jour là, Ishimaru se rendit compte qu'il n'était pas un garçon
comme les autres. Parce que ce jour là, il avait retenu
le prénom de son camarade de nuit et, pour la première et dernière fois -c'est ce qu'il s'était promit- il avait développé des sentiments pour quelqu’un.
Ne le prenez surtout pas en pitié ; il déteste ça. La vie en est ainsi et c’est comme ça. De plus, il a conscience qu’il n’est pas l’homme le plus malheureux de la terre ; tout pourrait être bien pire, il pourrait être à la rue, par exemple.
Rien ne sert de pleurer ou de se lamenter, la vie est ainsi. Tu fais avec ou tu crèves.[/center]
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