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Vite fuyons ! - Caleb&Nao

Anonymous




Invité
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Mer 23 Déc - 10:13
Vite Fuyons !

Caleb & Nao




Nao détestait les lundis matin. Parce que cela marquait la fin du week-end et même s'il adorait son travail. Il aimait aussi profiter d'un peu de temps libre pour faire ce qu'il avait rarement le temps de faire durant la semaine comme : lire, se balader et photographier tout ce qui pouvait accrocher son regard ou tout simplement flâner sur son canapé à regarder la télévision. Le week-end passait si vite, il travaillait le samedi et puis le dimanche il prenait aussi le temps de faire son ménage, sa lessive. Alors autant dire qu'il ne lui restait plus que quelques heures.

Après une bonne douche Nao avait enfilé un jean noir et un sweet de la même couleur. Il avait ensuite dégusté un bon café noir tout en listant les produits qu'il allait devoir acheter pour le restaurant. Il commençait également à rédiger le brouillon de la petite annonce qu'il allait passer dans le journal. Il avait tellement besoin de recruter du personnel car il ne s'en sortait plus au restaurant et sa réputation en prenait un coup, il n'y avait qu'à voir la fréquentation avait drôlement baissé depuis deux mois. Il finit sa tasse, la déposa dans l'évier de la cuisine puis il se dirigea vers la porte et attrapa sa veste accrochée au porte-manteau puis sortit.

Sa liste dans les mains il se demandait par quelle boutique commencer. Quand soudain il entendit des cris de femmes. Il chercha autour de lui essayant de voir ce qui pouvait bien se passer. Quand il aperçut comme une meute de filles en chaleur courir dans sa direction. Devait-il se coucher sur le sol ou se décaler. Mais de quel côté aller ? Car elles semblaient venir de partout.


C'est quoi ce bordel ? C'est pourtant pas les soldes !!

Les demoiselles lui passèrent sur la droite et sur la gauche, le bousculèrent au passage, il avait l'impression d'être englouti par une bourrasque. Puis le calme revint, elles se jetèrent sur un homme qu'il n'eut pas le temps de voir. En tout cas Nao ne pu réprimer un sourire tout en plaignant ce pauvre gars. Quoique … Pouvait-on plaindre un homme sur qui toutes les femmes semblaient se jeter folle de désir ? Un instant il partit dans ses rêves et se mit à la place de cet homme au début ça pouvait sembler sympa mais rapidement Nao prenait conscience que cette situation n'avait sûrement rien de plaisant. C'est alors qu'il se décida à aider ce pauvre gars. Il se rapprocha de la foule de sangsues.

Eeh ce ne sont pas les Luna Sea là-bas !!!

Les Luna Sea étaient un groupe de musique en vogue qui causait de nombreuses cohues de ce genre dès qu'ils sortaient. Profitant de la réaction causée par son interpellation il en profita pour se frayer un chemin dans la foule, il attrapa la main du jeune homme et fila rapidement avec lui. Courant à toutes jambes pour fausser compagnie aux demoiselles qui n'avaient pas dit leur dernier mot.

Moi qui me plaignait de ne pas avoir le temps de faire mon jogging ce matin.
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Anonymous




Invité
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Mer 23 Déc - 17:29


Vite, fuyons !

feat. Nao Tanaka

Comme à mon habitude, dormant avec les volets ouverts puisque ne supportant pas le noir complet, je fus réveillé par les rayons du Soleil. C’était environ mon trentième réveil dans cet appartement et pourtant il me fallait toujours quelques secondes pour percuter de où j’étais. Pourtant je m’y sentais bien et encore plus maintenant que mon déménagement était entièrement terminé et que je l’avais personnalisé jusqu’aux décorations. Après m’être étiré, ce qui était mon premier réflexe chaque matin, je me levai, ouvris mon lit et alla ouvrir la fenêtre pour l’aérer et pour y contempler pendant quelques instants la vue, bien différente que celle que j’avais de mon ancienne villa puisqu’elle dominait une colline, mais tout aussi agréable. Je descendis ensuite me préparer un petit-déjeuner complet avec des fruits car j’adorais cela, des céréales et du lait végétal. C’était un plaisir pour moi après plus de trois ans à me faire servir par des domestiques, mais ici j’avais fait le choix de ne pas en embaucher, ne trouvant pas cela indispensable au vu de la superficie bien différente, et ce malgré mon emploi du temps chargé. Ainsi je pouvais bénéficier d’intimité et de calme. Je me passais même de gardes du corps, malgré les recommandations de mon manager qui s’inquiétait pour ma sécurité. Du moins tant que mon habitation n’est pas connue des médias, ce qui ne devrait pas tarder puisque l’acteur avec lequel j’avais vécu et moi venions d’annoncer publiquement et officiellement notre séparation. Moi qui pensais, non pas retomber dans l’anonymat, mais au moins pouvoir vivre un peu plus normalement, c’était pour l’instant tout l’inverse puisque ce fait faisait la couverture de la presse people et nos fans étaient dégoutées de l’apprendre. Cela m’exaspérait un peu car je ne voyais pas ce que cela changeait à leur vie et en quoi ça les regardait, m’enfin. Pour moi, cette histoire appartenait au passé et cela me permettait de prendre cela avec du recul. Je soupirais, me rendant compte que perdu dans mes pensées, je venais machinalement de terminer mon repas. Je débarrassais la table et mis la vaisselle dans l’évier avant de remonter pour me laver et m’habiller d’un simple jean assez foncé et d’un sweat à capuche noir. En chaussures, j’optai pour mes Doc Martens noirs. Je finis de me préparer, bien que me coiffer avec du gel ou maquiller mes yeux de noirs serait obsolète aujourd’hui puisque je comptais sortir sans escorte et donc me camoufler à l’aide de ma capuche et de lunettes de Soleil. Je devais passer à l’agence pour choisir avec mon agent et le photographe les photos d’un shooting que j’avais fait quelques jours auparavant. Ce n’était pas urgent mais j’avais besoin de sortir car la période étant plutôt calme au niveau des défilés de mode, je sortais relativement peu à part pour aller en soirée et faire des courses bien sûr.
Je sortis donc de ma maison et marchai en direction de l’agence, qui se trouvait à une demi-douzaine de kilomètres de ma nouvelle demeure, mais j’aimais marcher et il faisait doux. J’essayais de paraitre le plus naturel possible tout en regardant régulièrement autour de moi pour vérifier que personne me reconnaissait, mais je relativisai en me disant qu’il n’y avait pas tant de passants que ça, puisque j’essayais d’emprunter le plus possible des petites rues et non l’allée principale, et que j’étais difficilement reconnaissable ainsi masqué. Mais une fois arrivé à l’intersection menant à l’agence, j’écarquillai les yeux derrière mes lunettes teintées et entrouvris la bouche, surpris de voir une foule, surtout composée de jeunes femmes, devant le bâtiment. Je voulus rebrousser chemin mais trop tard, elles m’avaient vu et commençaient déjà à s’attrouper vers moi. J’eus un mouvement de recul mais... s’enfuir en courant ? Pas très professionnel devant des fans... Le temps que j’étais resté planter à réfléchir leur avait suffi pour m’encercler et les voilà qui se rapprochaient au point que je me sente étouffé et ne puisse plus bouger. C’est quand elles commencèrent à poser leur main sur moi que je commençai à me débattre, mais en vain et je ne voulais pas non plus être violent car plusieurs avaient déjà sorti leurs téléphones et autres appareils photos. Le stress commençait à m’envahir, si bien que ce ne fut que quand quelques filles s’écartèrent enfin, pour se retourner et laisser passer un jeune homme que je pus enfin souffler. « Eeh ce ne sont pas les Luna Sea là-bas !!! » Je haussai un sourcil sous mes lunettes, ne sachant absolument pas de quoi il s’agissait. Tout comme le jeune homme ne semblait pas savoir qui j’étais, ou du moins y être indifférent. Chose à laquelle je ne m’attendais pas du tout ; il me prit la main pour m’emmener fermement hors de la foule. J’eus à peine le temps de lâcher un « Héé - » faiblement d’une voix rauque par l’émotion qu’il se mit à courir et je n’eus d’autres choix de le suivre. Ce n’était pas un problème pour moi qui était endurant. « Moi qui me plaignait de ne pas avoir le temps de faire mon jogging ce matin. » Je gloussai entre deux halètements. Nous courrions main dans la main des centaines de mètres en passant par plusieurs petites rues jusqu’à enfin semer la totalité des groupies. Je m’arrêtai ensuite et lâchai sa main à contrecœur, levant les yeux vers lui que je découvrais réellement pour la première fois, avec toute cette confusion. J’étais sûr de ne jamais l’avoir vu. Pourquoi était-il venu à mon secours ? Qu’importe. Ne le lâchant pas des yeux, je balbutiai un « Merci beaucoup... » Je retirai la capuche de mon sweat qui me tenait désormais beaucoup trop chaud, et au point où j’en étais, je retirai mes lunettes aussi, ce qui me permit de mieux toiser mon interlocuteur. Je les rangeai dans ma poche et poursuivis : « Je ne sais pas ce qui leur a prit... Mais je ne savais pas quoi faire... heureusement que vous êtes arrivé. » Je lui souris timidement et détournai assez vite le regard.




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Ven 25 Déc - 7:01
Pourquoi Nao avait-il agit ainsi ? Pourquoi se mêler de cette histoire ? Venir en aide à ce gars qu'il ne connaissait même pas ? En réalité il n'en savait rien et pour tout dire il ne s'était même pas posé la question. Il avait tout simplement agit peut-être parce qu’il était comme ça. Du genre à venir en aide aux personnes qui en ont besoin. Nao était un homme de bon cœur avec un certain côté protecteur. C’était sûrement cela qui l’avait poussé à venir en aide à un total inconnu. C’était un gars sympathique qui ne trouvait rien d’anormal à venir en  aide à un autre, c’était naturel. Par contre ce qui l’était moins était de filer avec un homme, main dans la main, à courir à travers les rues de la ville. Mais sous le coup il ne prêtait pas attention à son attitude, comme assez souvent, il agissait sans forcément réfléchir. C’est … quand soudain ils s’arrêtèrent, parce que hors des furies, qu’il sentit soudain la main de son partenaire s’échapper de la sienne. C’est à cet instant, et seulement à cet instant, qu’il prit conscience de la situation et peut-être du ridicule de tout cela. Il ne put même retenir un léger sourire. Et se frotta la main contre son pantalon non pas pour s’essuyer mais plutôt pour enlever toute trace de ce qu’il venait de faire. Il n’y avait pourtant pas de honte à tenir la main de quelqu’un, d’un homme, et pourtant cela le gênait au plus haut point. Comme si cela signifiait ou impliquait quelque chose qu’il refusait. Sans s’en rendre compte il se mordait la lèvre inférieure et s’arrêta net quand il croisa le regard de l’inconnu. Il le remerciait avant de se découvrir. Ce visage ne lui rappelait rien pourtant il devait être une de ses stars pour que ces nanas agissent ainsi.

C’est normal … j’pouvais pas laisser ces folles t’écraser ou t’étouffer.


Après avoir enlevé ses lunettes, il ajoutait qu’il ne savait pas ce qu’elles avaient eu à agir ainsi. Et qu’il était heureux de l’intervention de Nao. Ce dernier voulait bien le croire sur ce point mais il avait du mal à avaler qu’il ignorait pourquoi elles étaient toutes devenues folles de désir. Il devait bien avoir une raison. Alors, il ne pu se retenir de demander.


Désolé si je te blesse parce que ce n’est pas le but. Mais … tu ne serais pas un acteur en vogue ou le chanteur du moment. Parce que je te connais pas mais il est clair qu’elles elles te connaissaient. Alors soit t’es une super star soit tu es le sosie de quelqu’un.

Parce que c’est vrai qu’il était du genre beau gosse. Maintenant qu’il pouvait voir clairement son visage, Nao ne pouvait pas le nier. Et même s’il était un mec. Il prenait conscience de cela. Alors il est vrai qu’il pouvait plaire aux filles, surtout qu’il avait un style tout à fait particulier. Mais fallait pas déconner il y avait forcément autre chose. Parce que bon … lui aussi était mignon. Et lui aussi plaisait parfois aux filles mais jamais il n’avait déclenché une telle émeute. Nao avait vraiment envie de découvrir le secret de ce type.

Ou alors tu portes le parfum de la pub … celui qui fait que toute les filles se ruent sur toi-même les anges en tombent du ciel.


Comme assez souvent il ne pu se retenir de plaisanter. C’est alors … qu’un seau d’eau fraîche s’abattit soudain sur eux deux. Nao en eut le souffle coupé par la surprise mais aussi par cette eau glaciale. Il était trempé de la tête au pied.

« Voilà petit vaurien je t’avais dit de ne plus t’approcher de ma maison. »

Nao ouvrit de grands yeux et détourna la tête vers la vieille dame.

S’était il y a au moins vingt ans Madame Kang, je n’étais qu’un enfant.

« Voleur un jour, voleur toujours ! » lui répondit la vieille dame son seau vide à la main. « Je t’ai prévenu, je ne veux plus te voir devant chez moi. Files avant que je n'ailles chercher un autre seau !!!! »

Elle referma la porte violemment. Nao ne savait quoi dire. Il regarda le pauvre gars en face de lui tout tremper lui aussi. Et il ne pu se retenir d’éclater de rire. Même si franchement une partie de lui était assez mal à l’aise.

Désolé … je t’ai sauvé des jeunes furies pour te mettre dans les pattes d’une vieille sorcière. Je … A cause de moi tu es complètement trempé toi aussi. Je … j’habite juste à côté si tu acceptes. Tu peux venir te sécher et te réchauffer chez moi. Je te ferai un bon café. Ou un chocolat chaud. Ou un thé ?
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Anonymous




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Ven 25 Déc - 17:56


Vite, fuyons !

feat. Nao Tanaka

Les choses s’étaient déroulé si vite que j’avais à peine eu le temps de réaliser ce qui m’arrivait, ni de me demander qui était ce gars et pourquoi il m’avait emmené en courant avant de le suivre. Savait-il au moins qui j’étais, lui ? « C’est normal … j’pouvais pas laisser ces folles d’écraser ou t’étouffer. » Cela ne me donnait pas d’indication sur la question, mais pour toute réponse, je lui souris une nouvelle fois. Il est vrai que mes fans s’étaient comporté comme des folles, ce qui n’était pourtant pas habituel pour moi mais il est vrai qu’il était relativement rare que je me ballade seul en centre-ville. Ça me faisait plaisir de voir qu’il y avait encore des gens prêts à rentrer dans le tas pour venir en aide à quelqu’un, cela me redonnait un tant soit peu foi en l’humanité. Je venais de voir l’inconnu frotter sa main que je venais de lâcher sur son pantalon. Pourtant les miennes n’étaient pas moites. Je haussai les sourcils, trouvant cela étrange sachant que c’était bien lui qui m’avait pris la main alors qu’il aurait tout aussi bien pu m’attraper par le bras. Je soupirai et secouai légèrement la tête. Après tout, cela n’était qu’un détail. Je relevai les yeux vers les siens et le vis se mordre la lèvre. J’entrouvris la bouche mais marquant une pause avant de répondre, il eut le temps de poursuivre : « Désolé si je te blesse parce que ce n’est pas le but. Mais … tu ne serais pas un acteur en vogue ou le chanteur du moment. Parce que je te connais pas mais il est clair qu’elles elles te connaissaient. Alors soit t’es une super star soit tu es le sosie de quelqu’un. » J’eus un petit rire. Non pas par moquerie du fait qu’il ne me connaisse pas, car fort heureusement c’était encore le cas d’une bonne partie de la population, mais plutôt à l’idée qu’il m’ait imaginé chanteur. Mais en aucun cas cela me blessait, moi qui peux pourtant parfois me montrer susceptible – bien que de moins en moins car j’y travaille -, je me demandais donc pourquoi il avait pris des gants pour me dire cela. Est-ce que pour lui, le fait d’être une célébrité est péjoratif ? Je serrai les sourcils à cette idée, méfiant et me demandant si je ferais bien de me présenter à lui ou non. Mais c’était la moindre des choses étant donné ce qu’il venait de se passer. « Ou alors tu portes le parfum de la pub … celui qui fait que toute les filles se ruent sur toi-même les anges en tombent du ciel. » Je ris une nouvelle fois et me détendis en constatant qu’il y avait l’air d’avoir de l’humour, me décidant donc enfin à lui répondre avec un petit rictus : « Rien de tout ça. Je suis mannequin. En fait, je suis même top model... » J’avais hésité à ajouter cette précision et l’avais fait d’une voix un peu plus basse, ne voulant pas donner l’impression de me vanter mais juste de justifier ce qu’il s’était passé avec les groupies.  J’avais hésité à ajouter cette précision et l’avait fait d’une voix un peu plus basse, ne voulant pas donner l’impression de me vanter mais juste de justifier ce qu’il s’était passé avec les groupies. Je repris : « Je m’appelle Caleb Syver... je ne sais pas si tu as déjà entendu mon nom. » Je voulus lui serrer la main mais me rappelant son geste de quelques secondes auparavant, je m’abstins. Puis d’une certaine façon, c’était déjà fait. Je rougis à cette pensée sans trop savoir pourquoi, et sentir son regard sur moi n’arrangeait pas les choses. Je n’étais pourtant pas de nature timide.
C’est alors que je sentis une grande quantité d’eau glacée tomber sur moi, me faisant sursauter. J’essuyai mon visage avec mes deux mains afin de pouvoir rouvrir les yeux et je pus voir que mon « sauveur » dont je ne connaissais toujours pas l’identité, était dans le même état. Je compris au dialogue qui s’en suivit entre lui et une vieille dame qui se tenait sur son pas de porte et qui était visiblement l’auteur de cette « attaque » puisqu’elle tenait un sceau d’eau vide à la main, que c’était lui qui en était visé, même si je ne comprenais pas bien pourquoi. Je ne pus m’empêcher de lancer un regard noir au jeune homme en le voyant éclater de rire en me voyant dans cet état, même s’il était dans le même. « Désolé … je t’ai sauvé des jeunes furies pour te mettre dans les pattes d’une vieille sorcière. Je … A cause de moi tu es complètement trempé toi aussi. Je … j’habite juste à côté si tu acceptes. Tu peux venir te sécher et te réchauffer chez moi. Je te ferai un bon café. Ou un chocolat chaud. Ou un thé ? » Je soupirais une nouvelle fois, songeant au fait que décidément, j’aurais peut-être mieux fait de ne pas sortir aujourd’hui. « Mais c’est qui cette folle ? Comment tu la connais ? Pourquoi elle a fait ça ??? », dis-je d’une traite, énervé, en tentant d’essorer mon sweat comme je le pouvais mais hors de question de le retirer en pleine rue. Je priais intérieurement pour que ni des fans ni des photographes n’ait réussi à nous retrouver et n’ait pris en photo cette scène ridicule. « Oui, si tu as un sèche-linge et quelque chose à me prêter à me mettre sur le dos en attendant, je veux bien... » Cela ne m’enchantait pas franchement d’aller chez un inconnu, mais au point où j’en étais, je n’allais pas rentrer chez moi comme ça, surtout qu’il faisait froid, et risquer que l’on me reconnaisse ainsi. Et bizarrement, je sentais de la bienveillance en lui et que je n’avais rien à craindre, et mon instinct concernant les gens me trompait rarement.




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Anonymous




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Mer 6 Jan - 8:42
Le jeune homme répondait qu'il n'était rien de ce qu'il avait pu mentionner, lui précisant qu'il était mannequin ou plutôt top model. Bizarrement sa voix se fit plus basse vers la fin, comme si cela le gênait ou avait peu d'importance. En réalité, Nao ne pouvait en juger car ignorait la différence entre l'un et l'autre. Mais, en prenant soin de le regarder avec plus d'attention il comprenait que ce métier lui convenait tout à fait, car il était séduisant. Et la réaction des demoiselles étaient compréhensible. Quoique ... Non ! Il ne comprendrait jamais les fans. Comment pouvait-on agir ainsi ? Sauter sur une personne ainsi, avec le risque de le blesser. Et puis quoi ? Les stars étaient des êtres humains comme les autres. Décidément il ne comprendrait jamais.

"Enchanté Caleb ..." Nao lui sourit tout en lui tendant la main pour le saluer et se présenta à son tour. "moi c'est Nao et ..." lui lachant la main, il la passa derrière sa tête légèrement mal à l'aise. "... désolé mais non. Je ne lis pas beaucoup les magazines de modes. En faite je ne lis aucun magazines." Il était comme désolé de ne pas le connaître. Puis soudain, une vague d'eau froide s'abattit sur eux. Nao reconnu tout de suite la voix de cette femme. Il s'agissait d'une vieille dame qui avait un magasin de bonbon quand il était gamin. Et comme il n'avait pas beaucoup d'argent, il lui avait piqué quelques bonbons. Il était vrai qu'elle l'avait menacé de le punir si jamais elle le revoyait traîné près de chez elle. Mais .... cela faisait des années. Il n'y pensait plus. De l'eau avait coulé sous les ponts depuis, il avait changé, grandit, murit. Comment pouvait-elle se souvenir de lui ? Se tournant vers le jeune homme, il voulut s'excuser mais il ne pu retenir un sourire. Car cette situation était vraiment étrange et loufoque ... presque irréelle même. Et il semblait être le seul à rire. Le beau brun, lui, semblait en colère. Après tout le physique et l'apparence comptait énormément chez un mannequin. Tout comme sa réputation. Cela ne devait pas être bon pour lui. Nao ne savait quoi dire. Il se sentait coupable. Même s'il n'avait rien fait. Enfin cette fois.

"Je suis ... désolé. C'est de ma faute. Enfin ... quand j'étais gosse elle tenait un magasin de bonbons dans le quartier. Et, comme je n'avais pas d'argent et bien ..." Il se pinçait les lèvres l'une contre l'autre et à nouveau sa main passait dans ses cheveux, sur l'arrière de son crâne. "... Je lui en ai emprunté quelqu'uns. Enfin volé. Je n'en suis pas fier. Mais je n'étais qu'un gosse. Elle a dit que si je revenais elle me punirait. Mais, je n'y pensais plus et je ne sais pas comment elle m'a reconnu et pourquoi elle s'en souvient encore."

Nao ne pouvait le laisser ainsi, il lui proposa alors de venir chez lui, pour se sécher. Il semblait toujours en colère. "Pas de soucis ... j'ai tout ce qu'il faut." Le chemin jusqu'à son appartement fut très calme. Nao ne savait quoi dire et il finit par ne rien dire. Il ne voulait pas envenimer la situation. "C'est ici." Il ouvrit la porte d'entrée et le laissa passer en premier. Puis le suivit. Il montère au premier étage. A nouveau il le laissait passer en premier, puis refermant la porte il se dirigea tout de suite vers la salle de bain et en ramena une serviette en coton noir. "Tiens ... essuies-toi ! Je vais chercher de quoi t'habiller." Nao ne s'occupait même pas de lui. Il restait complètement trempé. Il allait dans sa chambre et attrapa un jogging et un sweat. Puis il retourna dans le salon. C'est pas super stylé ... mais c'est sec et chaud ! La salle de bain est là-bas. Il lui montra la direction du bout du doigt. "Tu n'auras qu'à déposer tes fringues devant la porte je les mettrais au sèche-linge."
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