Comme d'habitude... Une soirée mondaine. J'étais habitué à tout, sauf lorsqu'on me bombarder de compliments. Avant j'arrivais à y faire face parce que j'avais quelqu'un à mes côtés mais à présent.. Je secouais la tête. Cette histoire était terminée et j'étais passé à autre chose même si cela me mettait un coup de pince au cœur lorsque j'y repensais .
Je voguais donc d'une personne à l'autre pour prendre des nouvelles de tout le monde, autant des acteurs que des réalisateurs et tout le tintouin. Mais au fond je me sentais seul, j'avais envie de ne plus ressentir cela.
Mais à présent je devais me faire à cette solitude et cela, dans le fond, ne me dérangeait pas plus que ça... Je souris à une femme qui était venue me parler mais d'une je ne la connaissais pas et de deux je ne savais même pas ce qu'elle avait dit.
Je me détournais d'elle et une fois dos à elle je mis à rire doucement. Ces soirée me faisait de plus en plus rire. Il n'y avait que du vent... Je préférai largement les soirée caritative où cela servait vraiment à quelque chose...
Je reposais mon verre sur la table pour m'en reprendre un, verre que je bus cul sec et quelque chose, ou plutôt quelqu'un m'intriguait, pourquoi faisait-il autant d'aller retour aux toilettes ? Cela éveilla ma curiosité. Je me dirigeais donc vers les toilettes peut-être c'était t-il blessé ?
En effet j'avais vu qu'il faisait parti des traiteur , il avait du se couper avec un bout de carton ? Ca coupe quand on ne s'y attend pas ce truc... Quoi qu'il en soit je voulais savoir ce qu'il avait, curioté maladive...
Je pénétrais donc les toilettes, et le vis se frotter les mains comme un forcement. Des mains abimées et qui,de plus, c'était mis à saigner. Ce n'était pas une surprise... Ses mains étaient à vif et vu comme ils les frottait cela ne pouvait qu'empirer... Je tendis la main et pris la parole
Arrêtez de vous frotter aussi fort ! Je vais vous chercher une boite de compresses stériles et du sparadrap, ne partez pas s'il vous plait...
Une autre soirée mondaine, on m’avait demandé de m’occuper du menu, de la cuisine en général. Aussi, avais-je préparé des plats divers et variés, pour tous les goûts et en grande quantité. Tout était apporté directement à l’endroit indiqué par les clients. Le restaurant où je travaillais était fermé aujourd’hui en vue de cette soirée d’acteurs et autres personnes du show-biz. Ce n’était pas nouveau, ce genre d’évènement faisait souvent appel à nous.
Je n’avais par contre pas prévu de devoir y aller… ce monde était sale… je n’aimais pas sortir de mon appartement où tout était désinfecté. Le travail était une exception, j’aimais cuisiner, aussi, je parvenais à sortir de chez moi pour rejoindre les cuisines que je nettoyais minutieusement aussi. Mais devoir venir dans le Grand Palais, endroit que je ne savais pas s’il avait été nettoyé avant… devoir servir des gens qui ne s’étaient sans doute pas lavé les mains… voir toutes ces saletés, tous ces microbes, ces germes ici me faisait peur… me dégoûtais.
Aussi, tous les quarts d’heure, je faisais des allers-retours réguliers aux toilettes pour me laver les mains, jeter mes gants et en mettre des nouveaux, des propres. Je faisais donc un énième voyage vers les toilettes, frottant mes mains de manière frénétique sous l’eau. Je voulais retrouver le confort de mon appartement désinfecté… mes mains étaient dans un sale état, cela n’était malheureusement pas nouveau. Elles saignaient carrément, pourtant, je ne pouvais pas m’empêcher de les frotter. Une main se tendit vers moi, j’en sursautais.
Arrêtez de vous frotter aussi fort ! Je vais vous chercher une boite de compresses stériles et du sparadrap, ne partez pas s'il vous plait...
Le dégoût me pris… cette main était-elle propre ? Pleins de questions comme ça me venaient. Je reportais mon attention sur le lavabo, séchant mes mains abîmées avant de mettre de nouveaux gants propres.
Ca va… ne vous en faîtes pas, j’ai l’habitude… et j’ai du travail…
L’homme était beau… mais je n’osais pas le regarder en face, de peur d’être impoli… et de rougir aussi… surtout ça. De plus, il était visible que je cherchais à me faire discret, sachant que mon travail prenait fin, la soirée en même temps…
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Ca va… ne vous en faîtes pas, j’ai l’habitude… et j’ai du travail…
Je fis la moue ; Même si c'était habituel chez lui il ne devait pas le faire, ses mains étaient tellement abîmées... Je soupirai puis me lavais les mains en me les frottant bien pour qu'il voit que je me désinfectais et mis du liquide alcoolisé dessus pour qu'il soit sur que je ne moque pas de lui.
Ce n'est pas une raison d'avoir l'habitude... Laissez moi faire, mes mains sont désinfectés
Je sortais alors une compresse que je posais sur sa et que je l'enroulais pour lui faire un bandage et faisait de même pour l'autre mains. Je n'aimais pas voir ça, non pas que ça me dérangeait mais c'est juste que cela me peinait...
Vous êtes phobique des bactéries et des germes... Je me trompe ?
J'avais déjà rencontré qulqu'un dans le même cas que lui mais peut être me trompais-je à son sujet, après tout je ne le connaissais ni d'Eve ni d'Adam... Mais pourtant je voulais l'aider... Cela c'était passé comme ça avec Earl,qui était devenu mon confident.
J'aimerai beaucoup que ce jeune homme le soit aussi mais comme d'habitude je me faisais des idées... Il ne me connaissait, je e devais surement pas être une personne de confiance pour lui, aprs tout son ton de voix et sa phrase me disait qu'il ne voulait pas que je reste auprès de lui...
Laissez moi vous aider alors... au moins à porter les plateaux repas, ça vous fera du bien de ne pas ressentir la douleur de vos mains...
Je me doutais qu'il devait avoir mal, enfin c'est ce que je croyais après tout je n'étais pas dans sa tête... Mais avoir les mains à ce pont à vif cela devait aire du mal, très mal... Et s'il arrivait à ne pas le montrer je lui dirait un grand bravo...
Ce monde est sale… je le détestais… J’en venais même à me demander pourquoi il existait… L’homme à mes côtés fit la moue à ma réplique, puis soupira. Je l’observais du coin de l’œil, espérant qu’il n’insiste pas. Je le regardais se laver les mains et les désinfecter. Rien de plus normal aux toilettes.
Ce n'est pas une raison d'avoir l'habitude... Laissez moi faire, mes mains sont désinfectés
Je me reculais légèrement. Je voulais pas, non, qu’il ne me touche pas et qu’il respecte mes envies ! Il ne m’écoutait pas, je commençais sérieusement à paniquer. Qu’il ne me touche pas… pitié… Je le voyais sortir une compresse, le dégoût me pris en le voyant la mettre sur ma main. Cette compresse devait être pleine de microbes… il me bandait la main à présent… qui me dit que ce qu’il utilise était stérile ? il faisait ça pour mes deux mains, et j’avais juste envie de pleurer. Ne mets pas des trucs sales sur mes mains !
Vous êtes phobique des bactéries et des germes... Je me trompe ?
Je hochais la tête, avec l’envie de pleurer. J’avais envie de retirer les bandages et de me relaver les mains. Mais je me retenais… mon psychologue m’avait dit d’essayer de me retenir, et j’avais là une bonne occasion de le faire. J’inspirais à fond, tentant d’oublier le fait qu’il y avait sans doute des germes sur mes mains.
Laissez moi vous aider alors... au moins à porter les plateaux repas, ça vous fera du bien de ne pas ressentir la douleur de vos mains...
Je hochais doucement la tête. C’était gentil à lui.
… Si vous n’êtes pas trop occupé… on va tout remballer… la soirée touchant à sa fin….
Il était vraiment gentil, je l’aimais bien. Et bizarrement, lui ne me dégoûtait pas. Mes mains me faisaient légèrement mal, j’avais envie de les relaver, mais pas à cause de lui, uniquement à cause des bandages.
Ca ne vous dérange vraiment pas ? Vous n’êtes pas ici pour aider un simple cuisinier…
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… Si vous n’êtes pas trop occupé… on va tout remballer… la soirée touchant à sa fin….
Je le reegardais en souriant. Bien sûr que non ça ne me dérangeais pas, j'étais un humain comme un autre. Je pouvais très bien faire les tâches ménagères, j'étais juste un peu plus connu que les autres... Je me mis à rire.
Ne vous en fait pas, je peux très bien le faire et puis... La soirée touche à sa fin comme vous dites... Je peux donc partir...
Ca ne vous dérange vraiment pas ? Vous n’êtes pas ici pour aider un simple cuisinier…
Je secouais la tête de droite à gauche. Pourquoi cela me dérangerait-il ? Encore une fois j'étais normal. Et puis je ne voulais pas le laisser comme ça, ses mains devaient le faire souffrir, elles étaient à vifs...
Non vraiment ça ne me dérange pas, je peux très bien faire les taches ménagère, dis-je en lui faisant un clin d'oeil. Et puis... J’ai beau être acteur je peux très bien m'occuper d'un simple cuisinier comme vous dites...
Suite à mon monologue je le regardais de nouveau, j'évitais juste de le toucher, il était mysophobe, je ne pouvais pas le toucher, il se sentirait sale et ne voudrai plus me parler et s'échaperrai. De suite.
Pourtant je ne voulais pas lui faire de mal, je voulais tout simplement rester un peu plus avec lui, il était gentil même si je n'avais pas beaucoup, voir pas parler avec lui. Disons qu'il avait gentil...
Les gens gentils étaient rare de notre temps mais lorsqu'ils étaient gentil ils se faisaient malmener et tromper,tu m'étonnes qu'il deviennent le contraire de gentil. Pourtant lui … Il n'avait pas l'air affecté affecté par cela...
Peut être que cela lui passait au dessus de la tête ? Peut être qu'il était trop renfermé sur sa maladie et son travail pour qu'il pense à autre chose... D'ailleurs son travail... Il devait être bien difficile à gérer...
Dites, votre travail n'est pas trop dur ? Ah et passez moi les plateaux...
Je ne comprenais pas le sourire de l’homme en face de moi quand j’acceptais son aide. Pourquoi cela lui ferait-il plaisir ? C’était plutôt une corvée ! Personne ne s’en serait réjouis, encore moins un des invités de cette soirée mondaine. Et voilà qu’il riait à présent. Se moquait-il ? Non, ça ne semblait pas être cela.
Ne vous en fait pas, je peux très bien le faire et puis... La soirée touche à sa fin comme vous dites... Je peux donc partir...
Justement oui, il pouvait partir au lieu d’aider un simple cuisinier. Alors pourquoi restait-il ? Attendait-il quelque chose en retour ? J’aurai une dette envers lui après… Je n’avais pas pensé à cela. Il secoua la tête lorsque je lui demandais confirmation quant au fait que ça ne le dérangeait pas.
Non vraiment ça ne me dérange pas, je peux très bien faire les taches ménagère,
Je rosissais à son clin d’œil. Mais c’était qui ce type ?
Et puis... J’ai beau être acteur je peux très bien m'occuper d'un simple cuisinier comme vous dites...
… acteur ? Je me frappais intérieurement la tête, trop obsédé par ma mysophobie, je n’avais pas tilté que c’était une soirée avec des acteurs… et puis de toute façon quelle importance ? C’étaient des clients comme les autres !
La dernière partie de sa phrase me fit aussi rosir. « S’occuper d’un simple cuisinier »… je savais m’occuper de moi tout seul, pas besoin d’une nounou ! Malgré tout, je ne m’énervais pas, j’en étais incapable… et son regard pénétrant faisait encore plus monter le rose à mes joues.
Dites, votre travail n'est pas trop dur ? Ah et passez moi les plateaux...
J’étais rouge écarlate en l’accompagnant en salle et en lui déposant avec douceur les plateaux dans les mains, en prenant moi aussi pour aller tout remballer.
J’aime mon travail… et c’est sans doute le métier, avec les médicaux, où l’hygiène est de mise.
Je me tournais timidement vers lui, l’admirant un peu avant de rapidement détourner le regard.
Le vôtre par contre… j’en serai incapable…
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Je le vis rougir alors que je lui parlais, pourquoi au juste ? Je n'avais pas d'idées de réponse à cette question... Je pris donc les plateaux qu'il mit sur mes mains et me retournais pour aller vvers le camion. Histoire de l'aider à remballer.
- J’aime mon travail… et c’est sans doute le métier, avec les médicaux, où l’hygiène est de mise.
Je m'arrêtais de marcher et tournais la tête en sa direction. C'est vrai que ces métier était de nature aseptisés. Bien plus que les autres, c'est sûrement à cause de sa maladie qu'il avait décidé de faire l'un de ces deux métiers...
Alors qu'il détournait le regard pour je ne sait quelle raison je me retournais totalement devant lui alors que je voyais qu'il allait dire quelque chose
- Le vôtre par contre… j’en serai incapable…
J'haussais un sourcil. Pourquoi ne pouvais-il pas à cause de sa maladie, de la timidité peut être ? Je ne savais pas trop. Je voulais le savoir mais en même temps j'avais peur d'être intrusif. Après tout nous ne nous connaissions que depuis peu... Trente minutes. Et encore...
Je me raclais la gorge, peur sûr de moi, il fallait que je tente... Je lui retournais le dos pour ne pas qu'il voit que je rougissais... C'était .. Bizarre, moi qui me mettais à rougir... C'était nouveau ça...
Pourquoi en vous seriez vous incapable ? Je me raclais de nouveau la gorge et rangeais le plateau en ordre. Désolé je suis curieux...
Oui... Et ma curiosité me perdra un jour, tomber sur la mauvaise personne, ou que sais-je encore...
J’étais légèrement rouge de timidité face à l’acteur. Il prit les plateaux que je lui tendais, et j’en pris d’autres pour tout remballer dans le camion du restaurant. L’acteur s’arrêta de marcher pour me regarder, j’en fis de même, toujours légèrement rouge. Je m’empressais de détourner le regard et de continuer mon travail.
A ma réplique par rapport à son métier, il haussa un sourcil. Il se racla un peu la gorge, et moi je l’admirais. Il rosit légèrement aussi, nous étions donc deux tomates.
Pourquoi en vous seriez vous incapable ?
Je fus quelque peu étonné par sa question. Il se racla à nouveau la gorge en rangeant les plateaux.
Désolé je suis curieux...
Je souriais doucement.
Pour moi la curiosité est une qualité.
Gardant mon sourire, je rangeais aussi mes plateaux.
Je ne pourrai pas à cause du contact avec les gens, de ma timidité et du fait que je suis un bien piètre comédien.
Je venais à l’instant de dévoiler à un inconnu mes faiblesses. Rougissant d’autant plus, je m’empressais d’aller chercher d’autres plateaux pour les ranger, accélérant un peu le mouvement, trop timide pour lui parler pour l’instant.
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Je souriais de nouveau alors qu'il en faisait de même. Il était vraiment mignon , non... Il était beau... Et cela fit tilt dans mon esprit... Etais-je... Non impossible... Je ne le connaissais que trop peu mais c'est alors qu'il me sortis de mes pensées.
Je ne pourrai pas à cause du contact avec les gens, de ma timidité et du fait que je suis un bien piètre comédien.
Je le regardais alors qu'il détournait le regard por retourner chercher des plateaux. Je le suivis donc pour que l'on finisse ce travail tous les deux. Travail qui me donnait envie de continuer, jusqu'au bout de la nuit. C'était assez bizarre mais je ne voulais pas me l'avouer, c'était surement quelque chose qui passerait et puis lui... Il fallait surtout penser à lui...
Mais une fois de plus je sortis de mes pensées et entre-ouvris les lèvres, il venait de se confier à moi là non ? Je fermais la bouche une fois cela réalisé et retournais près de lui pour chercher le dernier plateau. Que pouvais-je bien faire pour le garder près de moi ? Au moins pour cette nuit ? Au moins pour apprendre à se connaître....
Il fallait à présent trouver une excuse pour le ramener chez moi... Je me voyais déjà sur mon immense balcon en train de parler avec lui et de regarder les éétoiles. Je n'avais pas bu ce soir, j'étais donc tout à fait sobre. Je savais à quoi je pensais donc je me disais que cela ne pourrait pas passer. Mais au diable... Il fallait que je tente le coup et être sûr.
Je souris et me retournais vers lui en fermant la porte après qu'il ai mit le dernier plateau dans le camion et le regardais.
Bien, ça te dit qu'on aille boire un verre chez moi ? Je lui murmurai alors près de son oreille Ne t''en fais pas je ne mords pas.
Je reculais alors la tête et me grattais l'arrière du crâne en me mettant à rire, plus par gêne que par simple rigolade...
Je ne savais pas pourquoi, mais Nathaniel ne me dégoûtait pas. Je ne craignais pas les germes avec lui… pourquoi ? Alors qu’il était lui aussi un corps étranger, étranger à mon monde de propreté…
Son sourire fit s’étendre mes lèvres dans un doux sourire aussi… mais je ne pus continuer à le regarder longtemps, ma timidité refaisant surface. Je détournais les yeux, l’acteur me suivant alors que je rangeais les derniers plateaux.
Me confier à lui avait été si simple… comment avais-je pu me confier ainsi à un inconnu ? Je ne savais pas pourquoi j’étais si décontracté avec lui… Un fois tout fini, je fermais le camion. Je me tournais alors timidement vers lui, voyant qu’il me souriait, rougissant fortement à son regard.
Bien, ça te dit qu'on aille boire un verre chez moi ?
Mes rougeurs devinrent plus prononcées sur mes joues. Je ne reculais pas quand il vint murmurer à mon oreille.
Ne t''en fais pas je ne mords pas.
Je devins écarlate de timidité. Nathaniel rit pour sa part. Je ne savais pas quoi répondre. Ma mysophobie et la raison me poussaient à refuser, mais la politesse me poussait à accepter. Finalement, la politesse l’emporta.
J… je veux bien… si ça ne vous dérange pas…
Je baissais la tête, vraiment gêné. C’était la première fois que j’irai chez quelqu’un d’autre… je ne savais trop pourquoi je me sentais bien avec lui…
J… je n’ai rien sur moi… ce n’est pas poli de venir les mains vides…
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Je m'étais alors ensuite reculer, j'avais empiéter sur son espace vitale, il ne devrait pas aimer et j'aurai tout perdu s'il comptait accepter. Accepter, accepter... Je n'avais plus que ce mot en tête... Je voulais à tout pris qu'il vienne chez moi. Mais... Avec sa mysophobie je savais qu'il allait refuser. C'est alors qu'il reprit la parole.
-J… je veux bien… si ça ne vous dérange pas…
J’écarquillais les yeux. Avais-je bien entendu ? Alors il avait dit oui ? Mais... cela ne serait-il pas que par simple politesse ? Oui sûrement mais... Quoi qu'il en soit je devais tenter ma chance... Je souris de nouveau.Je le regardais ensuite.
-J… je n’ai rien sur moi… ce n’est pas poli de venir les mains vides…
♠ Mais non ne t'en fais pas, c'est moi qui t'invite... Et arrête de me vouvoyer... S'il te plait...
Je lui adressais un dernier coup d’œil et partis en direction du parking où était garer ma voiture. Une fois arrivé je pris un mouchoir où j’essuyais la poignée puis ouvrais la porte et fis de même. J'allais ensuite dans ma voiture et ouvris la fenêtre du côté passager.
♠ Tu peux rentrer c'est bon...
Je le regardais alors qu'il ne bougeait pas, voulait-il vraiment venir avec moi ou hésitait-il à présent ? Je ne savais pas trop ce dont- il pensait et cela me faisait soudainement peur... Je ne voulait pas qu'il parte, surtout pas !
♠ Tu sais si tu veux pas venir dis le moi...
Je soupirai silencieusement, à quoi songerait-il s'il m'entendait ? Je ne lui voulais pourtant aucun mal, je voulais juste... Le garder un peu pour moi car je savais qu'après cette nuit je ne le reverrai certainement pas.
Je n'aimais pas penser cela mais c'était ainsi et je devais m'y faire...Je baissais la tête la tête, une main sur le volant attendant qu'il monte, ayant déjà mis la clé dans le démarreur . Allait-il partir ? Non, je ne voulais pas le croire, il n'avait pas l'air d'être ce genre de type...
Je baissais la tête, après avoir donné ma réponse. J’étais tout timide, je ne savais ps comment réagir.
♠ Mais non ne t'en fais pas, c'est moi qui t'invite... Et arrête de me vouvoyer... S'il te plait...
Je rougissais complètement. Je ne me voyais pas le tutoyer… j’avais peur de le tutoyer, je ne savais pas pourquoi. Je le suivais docilement au parking, toujours la tête baissée. Je le regardais timidement finalement, l’observant nettoyer la poignée de la voiture avant d’ouvrir la porte. Son mouchoir était-il propre ? Je n’en savais rien et ça me faisait peur ça aussi.
♠ Tu peux rentrer c'est bon...
J’hésitais à entrer, ma peur des germes étant vraiment forte.
♠ Tu sais si tu veux pas venir dis le moi...
Je secouais la tête. Je devais passer au-delà de ma phobie. J’entrais donc finalement dans la voiture, l’observant démarrer la voiture. Je n’étais pas à l’aise, pas du tout… mais je m’efforçais de le cacher. Je devais passer au-delà de ma phobie… absolument… je devais arrêter de toujours me méfier… je devais apprendre à faire confiance…
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Messages : 141 Sucettes : 418 Date d'inscription : 14/06/2015
Je le vis secouer la tête en guise de réponse. Il ne voulait pasa partir mais il semblait tellement qu'il le voulait... Pourtant je n'avais rien fait de mal, si ? Peut être que je n'aurai pas dû lui proposer ça ? Un millier de question me venaient en tête mais j'essayais de les refouler sinon j'allais devenir fou...
J'attendis qu'il monte dans la voiture et une fois cela fait je mis le moteur en marche et partis en direction de ma maison. Le silence c'était installé dans la voituree et je n'aimais pas ça, ça me destabilisait. Je ne savais pas comment m'y prendre avec lui...
Pourquoi ? Pourquoi au juste ? Moi qui savait très bien parler avec les autres ? Moi qui était extravertie ? Il fallait croire qu'en fait, je ne l'étais pas toujours... Tellement bête... Mais cela ne changeait pas le fait que je devais ouvrir ma bouche pour lui parler, sinon pourquoi l'aurai-je fait venir chez moi ?
♠ Tu es cuisinier depuis longtemps ?
Je volais me frapper intérieurement... Quelle question à la con... Mais pour le coup et la tout de suite je n'avais trouvé que ça...
♠ Tu parais jeune... Quel âge as-tu ?
Je me demandais alors pourquoi avait-il cette phobie... Elle n'était pas anodine et assez grave, à mon goût bien sûr... Elle me semblait tellement handicapante mais ça je pense que ça l'était vraiment... Je le plaignais... Pour ma part j'étais phobique de l'eau.
Mettre ma tête sous l'eau était pour moi presque impossible, un calvaire, une peur incommensurable... Et pour me doucher je devais mettre l'eau au plus chaud pour pouvoir pénétrer à l'intérieur de la douche.
Je venais de monter dans la voiture de Nath, pas très à l’aise, me posant beaucoup de questions sur la propreté, les microbes et autres, ma mysophobie reprenant peu à peu le dessus. Le bruit du moteur de la voiture me sorti de mes pensées. Je restais silencieux, n’osant pas parler. Le silence ne me dérangeait pas pour ma part.
♠ Tu es cuisinier depuis longtemps ?
Je rosis légèrement, réfléchissant à la question.
… un peu moins de cinq ans je dirais…
Je ne savais pas vraiment en fait…
♠ Tu parais jeune... Quel âge as-tu ?
Je rougissais un peu plus.
J’ai 21 ans… et… et vous ?
Je me frappais intérieurement. Je n’avais rien trouvé de mieux à faire que de lui retourner la question…. Je n’étais pas doué en conversation, et cela se voyait bien.
♠ Tu as cette phobie depuis longtemps ?
Je me mordis la lèvre, repensant à la source de ma mysophobie. Ma sœur… ma sœur jumelle, morte à ma place. Je me demandais ce qu’elle serait devenu si c’était moi qui était mort… je soupirais doucement.
Cinq ans, je suis mysophobe depuis mes seize ans…
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Il entrait enfin dans la voiture et je démarrai, ne roulant pas trop vite, j'étais certes dépressif mais je ne voulais pas tuer quelqu'un avec moi... Et puis je n'avais pas pris d'alcool cela aidait. Je tournais la tête vers lui et vis qu'il rougissait à ma question.
Vingt et un an, c'était jeune pour un cuisinier mais ce qu'il avait préparé, s'il avait tout préparé bien sûr, était tout à fait mangeable. Je dirai même que c’était un véritable délice. J’aimerai bien avoir un cuisinier chez moi. J'en avais les moyens certes mais mes emplois du temps ne me permettaient pas d'en prendre un...
Je regardais la route lorsqu'il me retourna la question sur l'âge que j'avais. Je n'aaimais pas le diree, pour être honnête j'étais resté à l'âage de mes vingt et un an...
♠ Je pourrai te dire vingt et un an mais ce serrait mentir malheureusement... En réalité j'ai vingt quatre ans.
Il me dit ensuite qu'il avait cette phobie depuis ses seize ans. Ça faisait longtemps... Je me demandais vraiment comment en était-il arrivé à avoir cette phobie... La question me brûlait les lèvres.
Pourtant je ne la lui posais pas. J'avais trop peur de pourquoi il était devenu comme ça, c’était peut être pour une raison conne mais peut être pas... Par exemple ma peur ded l'eau venait du fait que j'avais failli me noyer et ensuite vint ma phobie de l'eau froide... Pour le coup c'était bête...
♠ Je suis phobique de l'eau... De l'eau froide aussi... C'est bête hein ?
Je ris doucement et sarcastiquement. J'étais vraiment un bel idiot... Il devait s'en foutre... Il devait même se demander pourquoi je l’emmenais chez moi alors que nous ne nous connaissions pas, la raison ? Je ne le savais peut être pas.
Peut être pas oui... Je le regardais du coin de l’œil, il était vraiment mignon... Même s'il n’était pas à l'aise, cela se voyait sur sa figure. Je détournais mon regard pour regarder de nouveau la route. Je me mordis la lèvre. J'étais... Je me sentais bizarre... Pourquoi être comme ça avec un parfait inconnu ?
Mes joues restaient rougies alors que je regardais le paysage défiler par la fenêtre, pour reporter mon regard sur lui, l'admirant timidement. C'était un bel homme... et je me demandais encore pourquoi il m'emmenait chez lui et surtout pourquoi je l'intéressais. J'étais banal... pourquoi s'intéresser à moi ? Ca n'avait aucun sens...
♠ Je pourrai te dire vingt et un an mais ce serrait mentir malheureusement... En réalité j'ai vingt quatre ans.
Je lui souris timidement. C'était un bel âge, je ne voyais pas pourquoi ça le chagrinait... mais je n'osais pas lui poser la question. Je perdis mon sourire quand il me demanda pour ma phobie. Malheureusement, ce n'était pas un bon souvenir...
♠ Je suis phobique de l'eau... De l'eau froide aussi... C'est bête hein ?
Il rit, alors que je secouais négativement la tête.
Ce n'est pas bête. Vous devez avoir une bonne raison d'avoir cette phobie... tout comme moi avec la mienne...
Je regardais la route, l'air un peu mélancolique.
J'avais une jumelle... et mes parents m'ont mis sa mort sur le dos... me répétant que j'étais sale de son sang... j'ai fini par le croire et par devenir complètement mysophobe...
Je ne voyais pas pourquoi je lui racontais ça... c'était sortit tout seul...
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Ce n'est pas bête. Vous devez avoir une bonne raison d'avoir cette phobie... tout comme moi avec la mienne...
Je soupirai. Oui j'avais des raisons, de bonnes raisons. Enfin... UNE bonne raison mais je n'osais pas lui dire peut être que si... S'il m'expliquait pourquoi il était mysophobe je lui dirai moi aussi ? Mais pour l'instant je me contentais de scruter la route.
J'avais envie de le regarde mais je me forçais à ne pas le faire, il fallait que je reste concentré sur cette route. Nous arriverions dans quelques minutes, j'aurai tout le loisir dede l'admirer une fois là bas...
J'avais une jumelle... et mes parents m'ont mis sa mort sur le dos... me répétant que j'étais sale de son sang... j'ai fini par le croire et par devenir complètement mysophobe...
Je me mordis la lèvre. Sa raison était bien pire que la mienne. Non seulement c'éétait grave mais comment des parents pouvaient-ils dire ça ? A leur propre fils... Cela, au final, n'avait pour but que de le faire culpabiliser et ça avait réussi...
Je serrai mes mains sur le volant, mes jointures devenant blanches, heureusement cela ne se voyait pas dans la noirceur de la nuit... Je n'arrivais pas à croire que sa phobie était dû à ça. C'était grave, vraiment...
♠ J'ai failli me noyer... C'est bien moins grave que toi. Tu vois un psy j'espère ?
Je me tournais vers lui un instant avant de reporter ma vue vers la route. Je me demandais aussi pourquoi m'avoir dit ça... Après tout il ne me connaissait pas, peut être me faisait-il confiance ? Je ne savais pas que j'inspirais cela sur les gens et cela me fit plaisir...
Je soupirai doucement tout de même, cela me peinait. J'avais vraiment de la peine pour lui et... Sa phobie me faisait peur. Elle causait tellement de blessure, la preuve, ses mains ne ressemblaient plus à rien. Je stoppais ensuite la voiture.
♠ Voilà nous sommes arrivés, tu peux sortir...
Je sortis de la voiture après avoir arrêter le moteur et me dirigeais vers sa porte pour lui ouvrir, je ne voulais pas que les compresses que je lui avais mises tombent et que ses mains ne recommencèrent à saigner...
Je lui avais donné la raison de ma mysophobie naturellement, comme ça, alors que je ne connaissais quasiment rien de lui. Pouvais-je réellement lui faire confiance ? Peut-être… enfin, il avait été gentil avec moi, donc je suppose que je pouvais me fier à lui, un minimum… Je rougissais en regardant mes pieds, n’osant pas regarder l’acteur. Je me surpris à penser que s’il me touchait, je ne serai pas dégoûté… c’est cette pensée qui m’avait fait rougir.
Je regardais timidement Nath, le voyant serrer ses mains sur son volant et je devinais, malgré la noirceur de la nuit, que ses jointures devaient sans doute blanchir. Je l’avais énervé en parlant de la raison de ma mysophobie ?
♠ J'ai failli me noyer... C'est bien moins grave que toi. Tu vois un psy j'espère ?
Je détournais le regard, soupirant légèrement.
C’est grave tout de même… je voyais un psy, mais maintenant je dois me guérir seul… et vous ?
Je n’arrivais pas à le tutoyer, j’avais peur de paraître impoli même si ça ne me dérangeait pas qu’il le fasse avec moi. Il arrêta la voiture, nous devions donc être arrivés.
♠ Voilà nous sommes arrivés, tu peux sortir...
Il m’ouvrit la porte, me faisant encore plus rougir. Je sortais timidement, le remerciant avec tout autant de timidité. Je regardais sa maison en blêmissant légèrement… c’était vraiment grand… Je le suivais à l’intérieur, blêmissant à nouveau. C’était encore plus spacieux… j’entrais timidement, ne cessant de regarder autour de moi. Pour la première fois de ma vie, je ne pensais pas aux germes ou aux bactéries. Ca m’était complètement sorti de la tête.
C… c’est très grand….
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Messages : 141 Sucettes : 418 Date d'inscription : 14/06/2015
Je pouffais de rire en enlevant mes chaussures. J'avoue que la maison était un peu surdimensionnée mais c'était Caleb qui l'avait choisi... Enfin, il l'avait aussi choisi pour le calme ambiant et les voisins ne devaient être qu'à une dizaine de kilomètres...
♠ C'est mon ex qui l'a acheté. Il ne voulait pas que des fans nous trouvent... Il a gagné...
Je ris légèrement, c'est vrai que sur ce coup là Caleb avait très bien choisi... De plus la vu était magnifique et il y avait de la place. Oui c'était vraiment grand, mais j'aimais ça... Enfin, maintenant, seul, ce n'était pas la même chose...
J'allais ensuite dans le salon et pris ma bouteille de whisky avant d'aller la poser dans la cuisine.
♠ Dis moi ce que tu veux boire.
Sur cette question je disparu en montant au premier étage pour aller chercher des compresses, un bandage et du désinfectant. Il allait avoir mal mais je pense qu'il en avait l'habitude... C'était malheureux tout e même d'en arriver là...
Je ne comprenais toujours pas comment des parents pouvaient faire ça à leur enfant... Ce n'était pas de sa faute hein ? Non je ne pensais pas, il n'avait pas l'air d'être comme ça... Je retournais ensuite dans la cuisine puis dans le vestibule.
Je le regardais, regardais ses mains puis le nécessaire pour le soigner avant de lever la tête vers lui.
♠ Tu peux t'asseoir sur la terrasse ? J'amène nos boissons et je vais te soigner...
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